La marque de la bête
«Yvan m’aimait autant en être humain qu’en truie. Il disait que c’était formidable
d’avoir deux modes d’être, deux femelles pour le prix d’une en quelque sorte, qu’est-ce
qu’on rigolait.» Truismes, P.O.L., 1996
Dans l’univers fictionnel de Marie Darrieussecq, qu’en est-il de la manière d’exprimer
la vie animale? Y a-t-il hybridation, porosité ou rupture entre animaux et êtres
humains? Comment prendre en charge l’énonciation et la sensibilité animales? Peut-on
distinguer le sauvage du domestique? Que peut la littérature à propos de la condition
animale?
En partenariat avec la Société de Lecture